DEFINITION : Nom encore féminin d'un mammifère marin considéré comme le plus grand des animaux.
CRI : le frêchement (la baleine frêche) avant son repas, et le
fétidement (la baleine fétide) après son repas.
HISTORIQUE : En fait, la baleine dans sa morphologie actuelle, n'existe que depuis 1816. Cette année là Nicéphore Niepce, qui venait d'inventer l'appareil photographique, était à la recherche d'un modèle capable de poser plus de 300 jours, temps nécessaire pour fixer l'image sur les premières pellicules. D'autre part il fallait qu'il trouve un lieu propice à la conservation de l'image qui, à l'époque, faut-il le rappeler, n'était possible qu'à une température inférieure à zéro degré. Son choix se porta tout naturellement sur le continent arctique et sur un couple de phoques comme modèles qu'il réussit à convaincre en contrepartie de quelques boites de sardines à l'escabèche et de bandes dessinées dont ils raffolent (ne dit-on pas BD comme un phoque).
Nicéphore installa le couple de pinnipèdes sur la banquise, leur demanda de sourire et de rester immobile neuf mois, temps nécessaire à l'impression de leur image sur la pellicule.
Au bout de quelques semaines d'immobilité sous cette température glaciale, la moustache des phoques gela, leur sourire se figea, leurs pattes avant s'atrophièrent. Quelques mois aprés ce fut l'été, la banquise fondit et notre couple de phoques se retrouva en plein océan (l'appareil de Niepce aussi, c'est pour cela qu'aujourd'hui nous ne pouvons pas vous montrer la photo-souvenir de cet événement).
La nouvelle morphologie des pinnipèdes ne leur permettant plus de se sustenter normalement, ils ne purent qu'ingurgiter continuellement le plancton à travers leur dentition.
Cette sur-nutrition les fit se développer très rapidement et leur poids atteignit plusieurs dizaines de tonnes en quelques mois.
Les milliers de baleines que nous pouvons voir de nos jours sont les descendantes directes des deux phoques recrutés par Nicéphore Niepce en 1816.
Et merci à Nicéphore d'avoir permis à la nature l'existence de cet animal mastodonte au sourire éclatant et éternel que certains n'hésitent pas à surnommer le "Jean-Pierre Foucaud(1)" des océans.
(1) Homme de la télévision française de la fin du XXème et début XXIème siècle dont le jeu "Qui veut gagner des millions" permettait aux candidats de remplir leur BAS(de)LAINE.
PROVERBE : -à chaque jour suffit sa baleine
-Une baleine ça va, trois baleines cétacé.